Incidence du remplacement des chaudières anciennes sur l'énergie consommée et les émissions de CO2

Résumé et principaux résultats

La présente étude a pour objectif, à partir d'une analyse des performances intrinsèques des chaudières domestiques en fonction de leur ancienneté, d'estimer les gains potentiels en terme énergétique (amélioration du rendement de génération) et environnemental (réduction de l'émission de CO2) liés au remplacement des chaudières anciennes par des appareils modernes. Ces gains sont déterminés à partir d'une modélisation simple du fonctionnement d'une installation de chauffage basée sur la formule de Dittrich. Celle-ci prend en compte les performances du générateur (rendement à pleine charge et pertes à l'arrêt) et les besoins de chauffage.
Cette étude fait ressortir tout d'abord la constante amélioration des performances des générateurs. Par exemple, depuis 1970, le rendement pleine charge des chaudières domestiques fioul augmentait de près de 15% tandis que leurs pertes à l'arrêt étaient divisées par 6. Elle met également en évidence que le remplacement de chaque chaudière domestique de plus de 30 ans (elles représentent environ 7% du parc des appareils équipant les résidences secondaires) engendrerait une réduction des émissions de CO2 de l'ordre de 1,6 tonnes. Ainsi, par souci d'efficacité, les inspections uniques de l'ensemble de l'installation de chauffage prévues dans le cadre de la directive Performance Energétique des Bâtiments devraient porter dans un premier temps sur les installations les plus anciennes.

Commissions

Appareils à combustion

Thème

Chauffage à eau chaude

Mots-clés

Chaudières, Chauffage, Rendement des chaudières

Auteurs

GONZALEZ Philippe