Maîtrise de la qualité de l'air intérieur - Campagne de mesures à l'immeuble BRITANNIA (juillet 2001 - juillet 2002)
Résumé et principaux résultats
La Qualité de l’Air Intérieur (QAI) d’un immeuble de bureaux situé au centre ville de Lyon a été étudiée pendant une péruiode d’un an, entre juillet 2001 et juillet 2002. Il s’agit de l’immeuble Britannia, comportant 14 étages, alimenté en air (neuf et recyclé) par des centrales de traitement situées sur le toit, l’air étant insufflé dans les bureaux via des éjecto-convecteurs. Les fenêtres du bâtiment sont non ouvrantes.Les objectifs de l’étude sont les suivants :- étudier la qualité de l’air intérieur dans des immeubles de bureaux,- étudier le fonctionnement des systèmes de ventilation,- étudier les variations de qualité d’air intérieur en fonction du temps,- étudier la qualité de l’air intérieur en fonction de l’encrassement des filtres à air,- identifier les paramètres représentatifs de la qualité de l’air intérieur.L’étude de l’installation de traitement d’air a été effectuée à l’aide de mesures de débit d’air, température et humidité relative de l’air, concentration en poussières, concentration en microorganismes (bactéries et champignons), efficacité de filtration et concentration en CO2.L’étude de la qualité de l’air intérieur a été effectuée à l’aide de mesures de débit d’air soufflé dans les bureaux, température et humidité relative de l’air, concentration en poussières, concentration en microorganismes (bactéries et champignons) et concentration en CO2. Un questionnaire de ressenti a également été soumis aux occupants des bureaux. Les mesures ont été effectuées chaque mois à raison d’une journée de mesure à chaque fois.Les résultats des mesures ont montré que le bâtiment est surventilé (débits d’air dans les bureaux largement supérieurs aux valeurs réglementaires en France, concentrations en CO2 de l’air intérieur largement inférieures à 1000 ppm), que la filtration de l’air de la centrale de traitement d’air est d’un bon niveau et qu’elle permet en particulier de limiter les concentrations en poussières et microorganismes de l’air intérieur, que la température et l’humidité relative de l’air sont bien contrôlées. En outre, les personnes présentes à l’intérieur du bâtiment ne se plaignent pas de la qualité de l’air intérieur.Compte tenu des valeurs élevées de débit d’air, il serait sans doute possible de recycler davantage d’air. Les débits d’air pourraient sans aucun doute être réduit sans pour autant dégrader la qualité de l’air intérieur. Des économies d’énergie pourraient alors être réalisées.
Commissions
Ventilation des bâtiments résidentiels et tertiaires
Thème
Ventilation et qualité de l'air
Mots-clés
Bâtiment, Filtres de ventilation générale, Mesures sur site, Qualité de l'air intérieur
Auteurs
GINESTET Alain, HENNINOT Michel, PUGNET Dominique