Qualification des méthodes de mesure - Intercomparaison sur la mesure du mercure - Rapport provisoire

Résumé et principaux résultats

Dans sa démarche d'amélioration permanente de la qualité de ses prestations de mesure des polluants gazeux, et afin de déterminer les incertitudes de mesures qui doivent être associées aux résultats de mesure, le CETIAT s'est fixé en 2001, de prendre part à deux campagnes de mesures.
L'une a porté sur la mesure du mercure selon la norme NF EN 13211 (juillet 2001). Les essais auxquels ont participé dix laboratoires ont été organisés par le CETIAT et par l'INERIS, sur le banc d'essais de l'INERIS.
Ils ont été co-financés par le SQUALPI (Sous Direction de la Qualité pour l'industrie et de la normalisation) du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie), et par les industriels ressortissants du CETIAT-section Dépoussiérage pour le CETIAT.

La première phase du travail a consisté à mettre au point une méthode de génération du mercure métallique et du mercure ionique, et à définir un programme d'essais.

Le mercure a été généré dans la boucle d'essais par balayage par de l'air de mercure métallique contenu dans un barboteur placé dans un chauffe ballon pour le mercure métallique, et par nébulisation de chlorure mercurique pour le mercure ionique. Les niveaux de concentration de chacune des formes chimiques ont varié d'un essai à l'autre.
Il a été réalisé 10 essais de répétabilité / reproductibilité, avec mise en œuvre de deux lignes de prélèvement simultanément par chaque laboratoire participant, ainsi que 2 blancs de mesure.

Le présent rapport présente la méthode de prélèvement mise en œuvre par le CETIAT et les concentrations obtenuEs, ainsi que les écarts-types de répétabilité et de reproductibilité calculés à partir de l'ensemble des résultats des participants.

Les écarts-types de répétabilité et de reproductibilité sont respectivement de 15 et 41 % pour des niveaux de concentration qui ont varié entre 25 et 460 µg/m3 (16 et 295 µg/m3(n)).
L'efficacité de piégeage dans le premier barboteur n'atteint pas toujours la valeur exigée par la norme. Le type de barboteur choisi semble avoir une influence sur ce résultat.
Les résultats obtenus montrent que ce type de mesure est délicat à mettre en œuvre, et que outre la mise en œuvre de la procédure, il convient de soigner le rinçage du matériel.

Commissions

Dépoussiérage et épuration des gaz

Thème

Ventilation et qualité de l'air

Mots-clés

Essais comparatifs, Mesures sur les effluents gazeux, Pollution atmosphérique

Auteurs

FAYARD Pierre, RAVENTOS Cécile, REYNAUD Serge