Climatisation de bâtiments tertiaires en vue de la diminution de la consommation d'énergie - Convention entre la Région Rhône-Alpes et le CETIAT - Etude menée conjointement avec l'Université de Savoie

Résumé et principaux résultats

Etude des potentialités de la ventilation accélérée pour le rafraîchissement des bâtiments tertiaires, en vue de réduire les consommations d'énergie nécessaires à la climatisation.
Approche expérimentale et par modélisation.

Expérimentation sur un immeuble de bureaux à Chambéry durant l'été 1996. Etude de l'évolution des températures intérieures pour différents scénarios de ventilation accélérée (nocturne ou nocturne et diurne).
Modélisation/simulations numériques sur un immeuble de bureaux à Paris. Etude paramétrique pour faire apparaître les conditions optimales d'utilisation de la ventilation accélérée.

Les économies d'énergie existent mais sont difficilement chiffrables.
Un système de ventilation accélérée par soufflage est préférable à un système par extraction ou double flux car il minimise les effets du vent et favorise les échanges convectifs à l'intérieur des locaux.
Le fonctionnement est optimal pour un taux de renouvellement d'air de 8 volumes/heure, un écart de température intérieur/extérieur supérieur à 4 °C, un rendement de ventilateur au moins égal à 30 % et des pertes de charge de réseau inférieures à 300 Pa.
Le fonctionnement de la surventilation doit être limité aux périodes d'innocupation et être optimisé en fonction de l'inertie de structure du bâtiment.
La protection contre l'ensoleillement doit être soignée.

Commissions

Ventilation des bâtiments résidentiels et tertiaires

Thème

Conditionnement d'air

Mots-clés

Conditionnement d'air, Ventilation

Auteurs

BARLES Pierre, DURIER François, MARTIN Christophe